Nous, dans le désordre

Ismaël a presque vingt ans et il s’est allongé au bord d’un chemin. Avant de s’allonger il a écrit un mot : « Je vais bien. Je ne dirai rien de plus. Je ne me relèverai pas ». Autour d’Ismaël il y a deux parents qui cherchent comment traverser le gouffre qui vient de s’ouvrir devant eux. Un frère qui fume, une petite sœur qui invente des stratagèmes pour apaiser l’angoisse. Une petite bande d’amis joyeuse et solidaire. Il y a aussi ceux qui le connaissent peu ou pas du tout et qui pourtant ont tous un avis sur la situation.

A la manière d’un tableau pointilliste, Nous, dans le désordre interroge ce qui nous lie les uns aux autres, ce qu’on se doit ou croit se devoir, nos bonnes intentions et nos ingérences, nos frontières friables et poreuses. A quoi ça tient la manière dont une histoire nous transforme ?

Tout public à partir de 15 ans

Durée 1h30

Création le 8 octobre 2019 à La Garance scène nationale de Cavaillon

Ecriture et mise en scène Estelle Savasta
Avec Flore Babled et Chloé Chevalier (en alternance), Olivier Constant, Zoé Fauconnet, Valérie Puech, Damien Vigouroux
Musique Ruppert Pupkin
Scénographie Alice Duchange
Création lumières Romain de Lagarde
Costumes Cécilia Galli assistée par Aliénor Figueiredo
Musiciens guitares Benoit Perraudeau / violoncelle Thomas Dodji Kpade / trompette Hervé Michelet
Construction Olivier Brichet
Assistante à la mise en scène – Stagiaire Chine Modzelewski
Regard chorégraphique Mathias Dou
Régie générale et lumière Yann Lebras
Régie son Anouk Audart

Production, diffusion Laure Félix, Fanny Spiess et Eugénie Vilaseca

Au sujet de la création musicale

Ruppert Pupkin (alias Emmanuelle Destremau) se produit sur les scènes musicales et théâtrales en France, Suisse, Allemagne et Russie. Elle a sorti deux albums : Run (2016) et l’album concept Digital After Love (2019), oeuvre photo-musicale créée avec le photographe Oan Kim, lauréate du prix Swisslife à 4 mains et présentée à la Philharmonie de Paris. Elle joue écrit et compose aussi pour le théâtre et le cinéma.

Production  Cie Hippolyte a mal au cœur
Coproduction  La Garance scène nationale de Cavaillon, Théâtre du Pays de Morlaix, ThéâtredelaCité CDN Toulouse Occitanie, Théâtre Romain Rolland – Villejuif, Le Tandem – Arras Douai
Soutiens   Fondation E.C.Art-POMARET, SPEDIDAM, ADAMI, Chaillot Théâtre national de la danse, La Colline Théâtre national, Le Grand Bleu – Lille
Action financée par la Région Ile-de-France
Avec le soutien du Département du Val-de-Marne
La compagnie Hippolyte a mal au cœur est conventionnée par la DRAC Ile-de-France – Ministère de la Culture

La compagnie s’engage à respecter la Charte régionale des valeurs de la République et de la laïcité

PRESSE

« Avec une grande simplicité apparente, Nous, dans le désordre se penche sur la vie de ceux qui restent dans le monde autour de leur disparu. […] Au bord du chemin, près d’Ismaël qu’incarnent tour à tour les cinq comédiens du spectacle, en se relayant astucieusement et avec grâce sur le sol, se tiennent de petits et de grands rituels. Ces visites prennent au plateau des formes différentes, qui témoignent de la richesse et de la cohérence du langage d’Estelle Savasta autant que de son refus de la démonstration et de la séduction. Elle défend une épure où affleurent toutes les peines, les colères, les interrogations et les révoltes des personnages ».
Sceneweb

« Ismaël s’allonge et se tait. Un geste radical qui suscite toutes sortes de réactions, et questionne ce qui fonde notre être au monde. Un spectacle porté par le regard aigu d’Estelle Savasta. »
La Terrasse

« Beau travail, original et actuel, un vrai pas de côté, à décovider d’urgence. »
Le Canard Enchaîné

« La pièce est une magnifique construction par son rythme et son écriture. »
Toute la culture

« Un spectacle paradoxalement lumineux et pétillant, à travers des interprètes engagés qui souffrent intérieurement, chacun selon sa sensibilité […] Des paroles en accord exact avec les sentiments troublés de tous, le « rebelle » étant perçu comme un miroir qui nous serait tendu. »
Hotello

« Estelle Savasta met cela en scène sans esbroufe mais avec beaucoup d’assurance. Une belle simplicité qui laisse toute sa place au texte, appréhendé par les comédiens avec un bonheur évident. »
Un fauteuil pour l’orchestre

« Personne ne restera indifférent à cette fable modeste mais dérangeante qui nous somme, gentiment et avec humour, de prendre position. »
Théâtre du blog